Au cours des dernières années, la recherche publique s’est organisée de plus en plus autour d’équipes dédiées à des objets d’étude relativement circonscrits et dotées de structures institutionnelles formelles, par exemple des chaires de recherche du Canada en astrophysique, des centres de recherche interuniversitaires sur la littérature, des laboratoires en génie logiciel, des groupes de recherche sur la santé respiratoire, etc. Un recensement réalisé en 2013 par les Fonds de recherche du Québec révèle que l’on compte actuellement plus de 1 300 entités de recherche semblables, rattachées à l’une ou l’autre des universités québécoises. Comme le montre la Figure 2‑3, ces diverses entités se répartissent dans l’ensemble des grands domaines disciplinaires. On en compte au total 395 en sciences sociales et humaines, en arts et lettres (SSHAL), 528 en science naturelle et génie (SNG) et 406 en sciences de la santé.
Le développement de toutes ces structures témoigne certes du dynamisme des chercheuses et chercheurs qui les créent et les animent. Parmi toutes celles-ci, les chaires de recherche du Canada permettent en plus de mesurer l’excellence en recherche des établissements auxquels elles sont attribuées. En effet, les chaires de recherche du Canada sont accordées depuis 2000 aux divers établissements canadiens en fonction de leurs capacités démontrées à soutenir des travaux de recherche de qualité et à attirer des fonds de recherche fédéraux.
Figure 2-3 | Nombre et types d’entités de recherche selon les grands secteurs de recherche au Québec en 2013
Source : Fonds de recherche du Québec, compilation spéciale effectuée à l’automne 2012.