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Les FRQ en Commission parlementaire

Pour un meilleur accès aux données gouvernementales à des fins de recherche

Rémi Quirion, scientifique en chef du Québec, a présenté aujourd’hui à la Commission des institutions la position des Fonds de recherche du Québec (FRQ) au sujet des orientations gouvernementales pour un gouvernement plus transparent. Dans un mémoire rendu public aujourd’hui, les FRQ dressent un état des lieux des conditions d’accès aux données des ministères et organismes à des fins de recherche.

Les FRQ saluent l’intention du gouvernement d’entreprendre un changement de culture favorisant la transparence de l’État et la circulation de l’information au bénéfice du citoyen. Dans une société du savoir, la recherche doit être au cœur même du projet de transparence de l’État. Dans ces circonstances, il est capital de donner aux chercheurs la capacité d’analyser adéquatement les jeux de données gouvernementales. « En effet, c’est l’étude rigoureuse de ces données – plus que les données elles-mêmes – qui permettra d’alimenter les décideurs, voire les citoyens, dans leurs prises de décision » commente Rémi Quirion. « Il est tout à fait possible d’augmenter l’efficience du processus d’accès aux données gouvernementales, tout en garantissant la protection des renseignements personnels. Nous proposons d’ailleurs qu’un comité d’experts se penche plus en avant sur la question » soutient M. Quirion.

Selon le Conseil des académies canadiennes, le Québec est la seule province où l’autorisation d’accès aux données doit être demandée à deux entités administratives, la Commission d’accès à l’information et l’organisme public détenteur des données. « Certains chercheurs mettent jusqu’à deux ans pour accéder à des données gouvernementales, pour des raisons tout autres que celle de la protection de la vie privée. Ces délais entraînent des retards considérables dans l’avancement de travaux de recherche et une perte de leadership pour le Québec » poursuit M. Quirion.

« Nous souhaitons avant tout augmenter l’efficience de la recherche et la qualité de la science faite au Québec. Un chercheur qui passe moins de temps dans les démarches administratives disposera de plus de temps pour effectuer sa recherche et ce, au bénéfice du citoyen » de conclure M. Quirion.

Pour consulter le mémoire : http://bit.ly/1JrB1bG

 

Source
Benoit Sévigny
Directeur des communications et de la mobilisation des connaissances
Fonds de recherche du Québec
514 864-1619