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Naissances prématurées : facteurs de risque et groupes à risque

Naître prématurément risque d’avoir sur la santé d’un individu des conséquences négatives tout au long de sa vie. Or, les causes des naissances prématurées sont encore très mal comprises. Aussi, le but de cette recherche est de déterminer comment, dans les populations saines et vulnérables, les divers aspects de l’environnement social et physique de l’enfant à naître, de même que la nature des services de santé offerts aux femmes enceintes, peuvent représenter des facteurs de risque de la prématurité.

Dans l’investigation qu’elle a mise sur pied, la docteure Nathalie Auger aborde la question en tenant compte de nombreux paramètres : les minorités linguistiques et ethniques, l’interethnicité des familles, de même que des caractéristiques de voisinage comme la pollution de l’air et les vagues de chaleur. En lien avec la prématurité, elle examine aussi les tendances actuelles eu égard aux façons de naître, alors que l’on a davantage recours aux accouchements induits et aux césariennes. Le niveau socioéconomique des mères est également considéré.

La chercheuse fonde son enquête sur le fichier des naissances vivantes et sur celui des hôpitaux. Il est à noter qu’en matière de données populationnelles, les fichiers québécois contiennent des informations inestimables et non présentes dans les bases de données correspondantes des autres provinces canadiennes. Par exemple, des données quant à l’éducation et à la langue.

La scientifique souhaite que ses résultats puissent ultimement aider la communauté à identifier autant les facteurs de risque que les groupes à risque et ce, en vue d’instituer des moyens préventifs encore mieux ciblés.