/ Le scientifique en chef du Québec

Le scientifique en chef du Québec

Depuis mon entrée en fonction en 2011, j’ai pu constater à maintes reprises à quel point la recherche soutenue par les Fonds de recherche du Québec (FRQ) porte le sceau de l’excellence. Le Québec représente 1 % des publications scientifiques mondiales, ce qui est bien au-dessus de son poids démographique dans le monde, qui est de un dixième de 1 %. Pourtant, l’expertise de nos chercheurs et chercheuses et les résultats de leurs travaux sont trop souvent méconnus de nos concitoyens et concitoyennes, qui en sont les principaux bailleurs de fonds. Or, la recherche permet de mieux comprendre les phénomènes sociaux, économiques, médicaux et environnementaux qui nous entourent. Elle permet également d’éclairer la prise de décision des gouvernements, des entreprises, des organismes et des individus. La recherche donne lieu à d’incroyables avancées médicales, à des technologies toujours plus sophistiquées et plus vertes, au développement de politiques publiques et de pratiques adaptées à nos besoins.

Rémi Quirion

Scientifique en chef du Québec

Mandats

Les mandats du scientifique en chef du Québec sont de :

  • Conseiller le ministre de l’Économie, de l’Innovation et de l’Énergie en matière de développement de la recherche et de la science au Québec;
  • Viser l’excellence, le positionnement et le rayonnement de la recherche québécoise au Canada et à l’international, par le développement de partenariats, entre autres;
  • Présider les conseils d’administration des trois Fonds de recherche du Québec et assurer la coordination des enjeux communs et le développement des recherches intersectorielles;
  • Être en charge de l’administration des ressources humaines, matérielles, financières et informationnelles des Fonds;
  • Promouvoir les carrières en recherche et la culture scientifique.

Notes biographiques

Depuis sa nomination à titre de scientifique en chef du Québec, Rémi Quirion, O.C., C.Q., Ph.D., m.s.r.c., préside les conseils d’administration des trois Fonds de recherche du Québec et conseille le ministre de l’Économie, de l’Innovation et de l’Énergie en matière de développement de la recherche et de la science. Il est élu président mondial du Réseau international en conseil scientifique gouvernemental (INGSA) depuis septembre 2021.

Jusqu’à sa nomination, Rémi Quirion était vice‐doyen aux sciences de la vie et aux initiatives stratégiques de la Faculté de médecine de l’Université McGill et conseiller principal de l’Université (recherche en sciences de la santé). Il était également directeur scientifique du Centre de recherche de l’Institut Douglas, professeur titulaire de psychiatrie à l’Université McGill et directeur exécutif de la Stratégie internationale de recherche concertée sur la maladie d’Alzheimer des Instituts de recherche en santé du Canada. Le professeur Quirion fut le premier directeur scientifique de l’Institut des neurosciences, de la santé mentale et des toxicomanies, un des 13 instituts de recherche en santé du Canada.

Ses travaux ont aidé à mieux comprendre le rôle du système cholinergique dans la maladie d’Alzheimer, du neuropeptide Y dans la dépression et la mémoire, et du peptide relié au gène de la calcitonine (CGRP) dans la douleur et la tolérance aux opiacés. Rémi Quirion a obtenu son doctorat en pharmacologie de l’Université de Sherbrooke en 1980 et il a effectué un stage postdoctoral au National Institute of Mental Health, aux États‐Unis, en 1983. Auteur de plus de 750 publications dans des revues scientifiques reconnues, il est l’un des chercheurs en neurosciences les plus cités dans le monde. Récipiendaire de nombreux prix et distinctions, dont l’Ordre national du Québec (chevalier du Québec, C.Q.) en 2003, le prix Wilder‐Penfield des Prix du Québec en 2004 et l’Ordre du Canada (O.C.) en 2007, il est membre de la Société royale du Canada et a également été intronisé au Temple de la renommée médicale canadienne. En 2015, il a été promu Officier dans l’Ordre des Palmes académiques de la République française, une distinction remise par le gouvernement français qui reconnait ainsi son apport au développement des relations franco-québécoises en matière de recherche.