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Rapports de recherche

Traumatisme crâniocérébral léger et plasticité neuronale

Chaque année, 13 000 Québécois subissent un traumatisme crâniocérébral (TCC). Les cas de TCC légers (TCCL), traités à l’urgence, constituent, chez l’adulte, 85% des cas, pour une incidence estimée à 600 pour 100 000 habitants. Ce chiffre, considérable, dépasse les incidences réunies de la maladie de Parkinson, de la sclérose en plaques et de l’épilepsie.

De récentes recherches épidémiologiques suggèrent que des antécédents de TCCL pourraient prédisposer au développement d’une démence. Dans son programme de recherche, Louis De Beaumont propose, avec d’autres chercheurs, une approche à deux volets. Le premier porte sur la caractérisation chez des personnes vieillissantes des séquelles associées à des TCCL subis plusieurs années auparavant. Le second volet concerne le développement de méthodes d’intervention ayant pour objet l’amélioration des mécanismes de plasticité cérébrale.

On invoque fréquemment la plasticité neuronale pour expliquer comment un cerveau lésé arrive à récupérer d’un TCC. Ce mécanisme entre effectivement en jeu – et même accroît son activité – à la suite d’un TCC afin d’assurer survie et réorganisation neuronales. Louis De Beaumont croit qu’une meilleure compréhension de cette plasticité pourrait permettre de développer des traitements ciblant spécifiquement la clientèle TCCL vieillissante.

 

Chercheur principal : Louis De Beaumont, chercheur-boursier junior 1 (2013-2014), Université du Québec à Trois-Rivières

Titre originalTraumatisme crâniocérébral léger et plasticité neuronale