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Optimiser la prescription d’hémodialyse

À défaut d’une greffe de rein, les individus aux prises avec une déficience rénale de stade terminal doivent obligatoirement se soumettre à des traitements d’hémodialyse. Ces soins sont à la longue harassants : trois séances hebdomadaires à raison de trois à quatre heures chaque fois. Les patients n’en retirent pourtant pas un bénéfice à la mesure de leurs efforts ; leur qualité de vie et leur espérance de vie en souffrent.

Rita Suri veut étudier les possibilités d’améliorer les traitements d’hémodialyse. Elle souhaite plus précisément examiner si l’augmentation de la durée de chaque séance de dialyse – qui passerait alors de quatre à huit heures – pourrait rendre le traitement plus efficace. Elle vérifiera également si un doublement hebdomadaire du nombre de séances – qui passerait de trois à six – aurait des effets positifs sur la qualité de vie des patients hémodialysés. Enfin, la chercheuse examinera le contenu du dialysat. Elle observera, par exemple, si la diminution de la concentration en sel du mélange diminue l’importance des comorbidités que développent ces malades, à savoir les problèmes cardiaques et l’hypertension.

Ce travail, croit la chercheuse, risque d’avoir des répercussions positives pour les patients hémodialysés non seulement au pays, mais aussi à travers le monde.