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Adopter l’exercice physique… pour de bon!

Comme en font foi toutes ces résolutions du Nouvel An trop vite abandonnées, les gens sont remplis de bonnes intentions en ce qui a trait à leurs objectifs en matière de santé, mais arrivent difficilement à poser les gestes nécessaires pour les atteindre.

Paule Miquelon, chercheure au Département de psychologie de l'Université du Québec à Trois-Rivières, a examiné de près le rôle des plans d'action et d'ajustement (identification des distractions et des moyens de les contourner) dans l'atteinte des objectifs en matière de pratique de l'activité physique et  a constaté que la motivation et la planification influent sur la capacité d'un individu à s'autoréguler pour y parvenir.

La motivation et la planification influent sur la capacité d'un individu à s'autoréguler pour y parvenir.

Lorsque la pratique de l'activité physique est adoptée par choix ou par plaisir et que l'individu met en place un plan d'action précis, il a de meilleures chances de persister, à tout le moins à court terme (un mois). Paule Miquelon souhaite maintenant vérifier si cet impact se maintient sur une plus longue période (six mois).

À une époque où l'adoption et le maintien de l'activité physique est une priorité en matière de santé publique en raison de ses effets importants sur les plans économique, social et sanitaire, les résultats de cette recherche ont des retombées importantes. Ils permettent de cibler les facteurs de motivation sur lesquels on peut agir pour réduire les problèmes de santé associés à la sédentarité, et donc, de diminuer les coûts que ces problèmes entraînent.

Les résultats de cette étude ont fait l'objet de nombreuses présentations au Québec, au Canada, en Autriche, en France et aux États-Unis. Ils ont aussi été présentés dans des médias grand public comme l'émission Tout le monde dehors, diffusée à Télé-Québec, le quotidien Le Nouvelliste et la revue Découvrir.