La réponse inflammatoire élaborée par l’organisme humain pour se défendre contre les diverses agressions biologiques n’a pas que des effets positifs. De plus en plus, on admet que le développement de troubles inflammatoires chroniques chez les patients souffrant des maladies de Parkinson et d’Huntington affecte la survie des neurones. Dans son programme de recherche, Denis Soulet propose de mieux comprendre les tenants et les aboutissants de cet état inflammatoire dans le but de concevoir de nouveaux médicaments qui favoriseront une réponse immunitaire propice à la survie et à la réparation neuronales.
Pour ce faire, deux cibles retiennent l’attention du chercheur. Dans un premier volet, il souhaite cerner les mécanismes sous-jacents aux cellules immunitaires localisées dans l’intestin de modèles murins. Il analysera plus précisément le fonctionnement de ces cellules au cours d’une dégénérescence induite par une toxine qui mime les effets de la maladie de Parkinson. Le deuxième volet est centré sur la maladie d’Huntington. Ce dysfonctionnement d’origine génétique est causé par la mutation du gène codant pour la protéine huntingtine. Denis Soulet étudiera comment la protéine mutée dans les cellules immunitaires altère la réponse inflammatoire, et ce, avec des modèles animaux. Ces derniers deviendront eux-mêmes par la suite d’excellents outils pour tester l’efficacité de nouveaux médicaments.
Le programme de recherche de Denis Soulet devrait aider à mieux comprendre les maladies de Parkinson et d’Huntington ainsi qu’à mettre au point de nouveaux médicaments et tests cliniques pour diagnostiquer avec plus de précision la progression de ces maladies.