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Diabète : encourager une pratique régulière de l’activité physique

Les études démontrent que la pratique régulière d’une activité physique chez les personnes atteintes de diabète de type 2 réduit de façon significative les risques de complications associées à la maladie. Cependant, moins de 30 % d’entre elles suivent la recommandation des experts, qui leur conseillent de se prêter, chaque semaine, à quelque 150 minutes d’activité physique d’intensité modérée (par exemple, la marche rapide). Au Québec, les statistiques sont similaires : sept diabétiques de type 2 sur dix négligent les avis des spécialistes en la matière.

Paule Miquelon a entrepris de documenter pourquoi aussi peu de gens souffrant de cette maladie pratiquent régulièrement une forme ou une autre d’activité physique. Elle évaluera les facteurs – et plus particulièrement ceux liés à la motivation et à la planification – qui favorisent l’adoption et le maintien de la pratique régulière d’une telle activité.

Pour ce faire, la chercheuse s’appuiera principalement sur la théorie de l’autodétermination (Deci & Ryan, 2000), une approche qui s’est révélée, ces dernières années, très utile pour la compréhension des facteurs impliqués dans l’autorégulation des comportements. Elle compte d’abord examiner les raisons pour lesquelles les gens atteints du diabète de type 2 pratiquent une activité physique : est-ce parce qu’ils apprécient l’activité physique en soi ? Ou plutôt parce qu’ils se sentent obligés de la pratiquer ? Elle analysera ensuite si le fait de planifier le geste à l’avance – c’est-à-dire de déterminer où, quand et comment l’activité physique sera pratiquée – joue un rôle dans son adoption et son maintien. Finalement, elle mettra sur pied une intervention ayant pour but d’amener ces diabétiques à adopter et à maintenir la pratique d’une activité physique.