Au cours des dix dernières années, les études universitaires ont poursuivi de façon régulière la croissance qu’elles avaient entamée au cours des années 1960. Ainsi, les inscriptions dans les programmes de baccalauréat sont passées de 120 000 à 155 000 entre 2000 et 2010, soit une augmentation d’environ 30 % (figure 2‑5). Au cours de la même période, les études des cycles supérieurs ont progressé de 30 % à la maîtrise et de plus de 66 % au doctorat. Les inscriptions sont en effet passées de 24 500 à 31 600 à la maîtrise et de 8 700 à 14 500 au doctorat.
Toutefois, le rythme de croissance des études universitaires au Québec ne suit pas nécessairement celui du reste du Canada. Au baccalauréat par exemple, les inscriptions enregistrées dans les universités québécoises représentaient 20 % du total canadien en 2000, mais seulement 18 % en 2010 (figure 2‑5, lignes rouges). À la maîtrise, la part du Québec a décliné de 33 % à 29 % entre 2004 et 2009, après s’être maintenue à 33 % de 2000 à 2003. Au doctorat, le Québec représentait environ 32 % des inscriptions entre 2000 et 2006, mais sa part a ensuite décliné de façon continue pour atteindre 30 % en 2009.
Figure 2-5 | Inscriptions dans les universités québécoises au baccalauréat, à la maitrise et au doctorat, 2000-2010
Source : Statistique Canada, CANSIM 477-0019, (téléchargé le 14 juin 2017).
*Il est à noter que les données CANSIM du Système d’information sur les étudiants postsecondaires de Statistique Canada ne permettent pas de distinguer les personnes inscrites à un programme de maîtrise de celles inscrites à d’autres programmes de 2e cycle (microprogrammes et attestations).