La répartition des revenus de recherche des universités québécoises selon la provenance montre que les subventions et contrats du gouvernement fédéral représentent environ la moitié des revenus de recherche externes des universités québécoises entre 2001 et 2010. Comme l’illustre la figure 2‑1, cette part s’est accrue sensiblement entre 2001 et 2006, passant de 44 % à 50 %, pour redescendre à 48 % en 2010. À l’inverse, la part du gouvernement provincial a diminué entre 2001 et 2006, passant de 20 % à 17 %, pour remonter à 22 % en 2010. Les sources de revenus autres se maintiennent quant à elles autour de 20 % tout au long de la période étudiée, tandis que la part des entreprises s’est rétrécie sensiblement entre 2001 et 2010, passant de 16 % à 10 %.
Par ailleurs, la part de l’ensemble des revenus de recherche des universités canadiennes obtenue par les universités québécoises a diminué de 29% à 24 % entre 2001 et 2006. Cette baisse est observée pour toutes les sources de financement. En 2010, la tendance est inversée et la part du Québec remonte à 26 % grâce à de bonnes performances dans l’obtention de fonds en provenance du fédéral, du secteur des entreprises et, surtout, du provincial. Mentionnons à cet égard que les investissements du gouvernement du Québec sont passés de 231 M$ en 2006 à 391 M$ en 2010, soit une augmentation de 70 %.
Figure 2-1 | Revenus de recherche des universités québécoises selon la provenance, 2001, 2006 et 2010
Source : ACPAU, Information financière des universités et collèges, Exercices financiers 2001-2002, 2007-2008 et 2014-2015, Tableau 2.1A Revenus par fonds : par source et par province – Recherche subventionnée – Total en milliers (‘000$).
* Autres: comprend les revenus de source étrangère, d’OBNL, de fondations et de particuliers.