La figure 3-3 montre la part des publications québécoises dans le total canadien se maintient autour de 23 % tout au long de la période étudiée. En sciences naturelles et génie (SNG), cette part est légèrement supérieure à 21% tandis qu’elle oscille entre 19 % et 20 % en sciences sociales et humaines (SSH), ce qui, représente une performance honorable. C’est dans le secteur des sciences de la santé que la part du Québec demeure encore la plus élevée. On remarquera toutefois que celle-ci a décliné sensiblement au cours des années, passant de 26 % à 24 % entre 2000 et 2011.
Selon les disciplines, on remarque qu’entre 2000 et 2011, la part du Québec a diminué sensiblement en génie (de 25 % à 23 %), en physique (de 25 % à 20 %), en recherche biomédicale (de 28 % à 25 %), en art (21 % à 14 %) et dans les humanités (de 23 % à 21 %). En revanche, elle a augmenté en mathématique (de 6 % à 8 %), en sciences de la terre où elle était déjà très importante (de 42 % à 48 %), dans la discipline « santé » qui regroupe les études des aspects sociaux de la santé (de 17 % à 20 %) et dans les « champs professionnels » comme le droit, l’administration, le travail social, etc. (de 18 % à 21 %).
Figure 3‑3 | Part du Québec dans les publications canadiennes selon le secteur et le domaine de recherche, 2000-2011
Source : Observatoire des sciences et des technologies (Clarivate Analytics – Web of Science). Dernière mise-à-jour: novembre 2016
* Les données pour l’année 2015 sont incomplètes puisque certaines revues publiées en 2015 (année bibliographique) ne seront recensées qu’en 2016.