Comme le montre la figure 3-1, la production scientifique québécoise a progressé de façon considérable entre 2000 et 2010, passant d’environ 8 000 à plus de 12 000 publications pour l’ensemble des trois grands secteurs de recherche. Tout au long de la période étudiée, le secteur des sciences de la santé est celui qui produit le plus de publications. On en comptait 4 200 en 2000 et 6 400 en 2010. Suit le secteur des sciences naturelles et du génie (SNG) avec une production qui est passée de 3 300 à 5 000 au cours de la même période.
Il faut savoir que le secteur de recherche des sciences sociales et humaines (SSH) n’est couvert que de façon très partielle dans les bases de données bibliométriques et ce, pour deux raisons. D’une part, le livre et l’article de livre demeurent encore des modes de communication savante encore largement utilisés dans ce secteur. Or, ces types de documents ne sont pas indexés dans les bases bibliométriques. D’autre part, les revues en sciences sociales et humaines ont souvent une portée plus nationale qu’internationale et, pour cette raison, ne sont pas indexées dans le WoS. Dans le cas plus particulier du Québec, il faut enfin mentionner que les revues non anglophones sont sous-représentées dans le Web of Science (WoS). Quoi qu’il en soit, les données bibliométriques témoignent néanmoins de la croissance de la production québécoise en SSH puisqu’entre 2000 et 2010, le nombre d’articles recensés est passé d’environ 600 à un peu plus de 1 000.
Figure 3-1 | Nombre de publications au Québec selon le grand domaine disciplinaire, 2000 à 2015*
Source : Observatoire des sciences et des technologies (Clarivate Analytics – Web of Science). Dernière mise-à-jour : novembre 2016