L’une des tendances les plus claires et les plus fortes de la production scientifique est, comme l’illustre la figure 3-4, le développement des collaborations internationales. Tous secteurs de recherche confondus, la proportion des publications québécoises cosignées avec au moins un auteur d’un autre pays est passée de 35 % à 48 % entre 2000 et 2011. Le portrait est sensiblement le même dans les secteurs des sciences naturelles et génie (SNG) et des sciences de la santé.
Signe du caractère plus national des travaux réalisés dans le secteur des sciences sociales et humaines (SSH), les proportions sont moins fortes, bien qu’il convienne de noter que le mouvement d’internationalisation se manifeste, là aussi, de façon très claire (de 19 % à 36 %). Mis à part la physique dont le taux de collaboration internationale (60 %) était déjà très élevé en 2000, on constate que la croissance des collaborations internationales a touché toutes les disciplines entre 2000 et 2011.
Figure 3-4 | Collaborations internationales du Québec selon le secteur et le domaine de recherche, 2000-2011
Source : Observatoire des sciences et des technologies (Clarivate Analytics – Web of Science). Dernière mise-à-jour: novembre 2016.
* Les données pour l’année 2015 sont incomplètes puisque certaines revues publiées en 2015 (année bibliographique) ne seront recensées qu’en 2016.