Le ratio DIRD / PIB permet de comparer l’effort relatif du Québec en recherche et développement expérimental (R-D) à celui d’autres territoires canadiens et d’autres pays (figure 1‑2). On constate ainsi qu’avec 2,46 % de son PIB consacré à la R-D en 2009, le Québec se situe juste au-dessus de la moyenne des pays de l’OCDE. Il occupe ainsi la 11e position parmi les pays représentés à la figure 1‑2. Il apparaît aussi au premier rang des grandes régions canadiennes, devançant l’Ontario (2,3 %), la Colombie-Britannique (1,5 %), les Maritimes (1,3 %) et les Prairies (1,2 %).
L’effort relatif du Québec en R-D a sensiblement diminué au cours des dernières années. Entre 2000 et 2009, son ratio DIRD / PIB est ainsi passé de 2,52 % à 2,46 % en même temps qu’il glissait du 6e au 11e rang parmi les pays de l’OCDE. Par contraste, la plupart des territoires canadiens et des pays représentés à la Figure 1‑2 connaissent au même moment un accroissement significatif de leur effort relatif en R-D, comme la Corée du Sud, qui est passée de 2,30 % à 3,56 %, le Danemark (de 2,39 % à 3,06 %), les États-Unis, (de 2,71 % à 2,90 %) ou l’Allemagne (de 2,47 % à 2,82 %).
Contrairement au Québec, les autres grands territoires canadiens ont eux aussi augmenté sensiblement leurs efforts relatifs en recherche. En 2009, le Québec demeure encore au premier rang au sein du Canada à ce chapitre, mais les écarts se sont rétrécis. Notons en particulier le cas de l’Ontario dont le ratio DIRD / PIB est passé de 1,85 % à 2,27 % entre 2000 et 2009.
Figure 1-2 | DIRD / PIB, 2000 et 2013
Sources : Statistique Canada, CANSIM Tableau 358-0001 et Tableau 384-0038; OCDE: Principaux indicateurs de la science et de la technologie. Dernière mise à jour: PIST 2016/2, 7 février 2017.
* L’année de référence est de 2001 plutôt que 2000 pour : Suède, Danemark, Norvège et Nouvelle-Zélande.