1.6

Investment

GERD funding: less from business and more from the Québec government

La structure de financement et d’exécution de la dépense intérieure brute en recherche et développement (DIRD) au Québec se présente par secteur institutionnel. Côté financement, la figure 1‑6 révèle que la plus grande partie des ressources de R-D est fournie par les entreprises qui, pour la période 2000-2010, ont assumé 54 % du financement total de la DIRD. Suivent le gouvernement fédéral (16 %), les établissements d’enseignement supérieur (15 %), les organisations étrangères (7 %), le gouvernement provincial (5 %) et les organisations à but non lucratif (2 %).

On notera toutefois que la part des entreprises a diminué sensiblement, passant de 57 % du total de la DIRD en 2000 à 53 % en 2010. La part du financement de sources étrangères a elle aussi diminué légèrement, passant de 8 % à 6 % au cours de la même période. À l’inverse, le gouvernement provincial a augmenté sa participation de 4 % à 7 %, tout comme le gouvernement fédéral (de 15 % à 16 %) et les OBNL (2 % à 3 %).

Côté exécution, on constate sans surprise que les entreprises représentent le plus important secteur de réalisation de R-D avec 61 % du total des dépenses sur l’ensemble de la période. La part des entreprises tend toutefois à diminuer avec le temps puisqu’elle représentait 64 % du total en 2000, mais 59 % en 2010. La part de la DIRD exécutée par le gouvernement fédéral a elle aussi diminué, passant de 7 % à 4 % au cours de la même période. En revanche, la participation du secteur de l’enseignement supérieur a connu une croissance assez claire, passant de 28 % à 36 % du total de la DIRD. Enfin, les ministères et laboratoires provinciaux ont maintenu leurs dépenses de R-D à environ 1 % du total de la DIRD québécoise.

Figure 1-6 | DIRD au Québec selon le secteur de financement et d’exécution, 2000 à 2010 (en % du total de la DIRD)

Source : Statistique Canada, CANSIM tableau 358-0001, (téléchargé le 14 juin 2017).