Future Earth
Future Earth est un organisme international qui a pour objectif de contribuer à l’avancement des connaissances et à la mise en œuvre de solutions en matière de développement durable et de lutte contre les changements climatiques. Cet organisme, qui collabore avec la société et les utilisateurs de la recherche, est établi dans cinq grandes villes sur trois continents : Montréal (Canada), Paris (France), Tokyo (Japon), Stockholm (Suède) et Boulder, au Colorado (États-Unis). Montréal a été choisie en 2015 comme siège du secrétariat mondial en plus d’être l’un des cinq pôles régionaux de l’organisme.
Future Earth Montréal
Depuis 2014-2015, les Fonds de recherche du Québec permettent notamment le financement d’activités de diffusion, d’animation et de coordination du pôle montréalais. Ce pôle mobilise un réseau de 300 scientifiques canadiens et de 30 institutions publiques et privées canadiennes et internationales, provenant de nombreuses disciplines et secteurs, afin de relier les projets locaux aux initiatives de durabilité mondiale de Future Earth. Toutes les universités sont impliquées de même que plusieurs ministères (MRIF, MDDECC, etc.), la Ville de Montréal et les Instituts de recherche en santé du Canada (IRSC).
Le pôle montréalais pose un regard systémique sur deux grandes thématiques : la durabilité à l’ère numérique et les trajectoires scientifiques pour la durabilité.
La durabilité à l’ère numérique
Misant sur l’expertise en intelligence artificielle présente dans la métropole et développé avec les conseils d’un comité international d’experts aviseurs , le soutien des Fonds de recherche du Québec, la Fondation ClimateWorks, le Centre de recherche et d’innovation du Royaume-Uni, le CIFAR, Mitacs, le Centre national de la recherche scientifique (CNRS) et Mila, le programme de recherche et d’innovation intitulé Digital Disruptions for Sustainability, alias l’agenda D^2S, a été développé pour offrir un cadre d’opportunités en vue de promouvoir la collaboration et mobiliser le pouvoir de la révolution numérique pour transformer la société vers un monde durable et équitable à l’ère du numérique. L’agenda a reçu une couverture médiatique dans 55 médias, 19 pays et 7 langues. Misant sur l’expertise en intelligence artificielle présente dans la métropole et développé avec les conseils d’un comité international d’experts aviseurs , le soutien des Fonds de recherche du Québec, la Fondation ClimateWorks, le Centre de recherche et d’innovation du Royaume-Uni, le CIFAR, Mitacs, le Centre national de la recherche scientifique (CNRS) et Mila, le programme de recherche et d’innovation intitulé Digital Disruptions for Sustainability, alias l’agenda D^2S, a été développé pour offrir un cadre d’opportunités en vue de promouvoir la collaboration et mobiliser le pouvoir de la révolution numérique pour transformer la société vers un monde durable et équitable à l’ère du numérique. L’agenda a reçu une couverture médiatique dans 55 médias, 19 pays et 7 langues.
D’autres réalisations :
- la création du programme de formation et de recherche universitaire sur le leadership en environnement et l’innovation numérique pour la durabilité (LEADS) avec l’Université Concordia et le programme FONCER du CRSNG
- l’élaboration de la déclaration de Montréal sur la durabilité à l’ère numérique par un atelier parrainé conjointement par le CIFAR, le Centre de recherche et d’innovation du Royaume-Uni (UKRI), ainsi que le Centre national de la recherche scientifique (CNRS), et organisé conjointement par Future Earth, l’Observatoire international sur les impacts sociétaux de l’IA et du numérique ainsi que le bureau du Royaume-Uni pour l’IA et le CNRS
- l’animation d’une communauté experte, avec le centre d’intelligence collective du MIT et un soutien financier initial de Skoll global threatsfund, par la mise en place d’une plateforme de collaboration en ligne Futures CoLab qui a mené à la production trois rapports sur les perturbations numériques pour la durabilité (l’agenda D^2S), la philanthropie climatique (Broadening the Dialogue: Exploring Alternative Futures to Inform Climate Action) et la sécurité planétaire (Imagining the unpredictable)
- la production d’un survol (foresight report) pour faire un état des lieux dans les communautés dédiées au développement durable, dégager les tendances mondiales et identifier des stratégies de reprise et de reconstruction des écosystèmes post-pandémiques (Where is the world headed post-covid-19?)
Des trajectoires scientifiques pour la durabilité
L’objectif de cette initiative, basée sur une série d’ateliers organisés à l’échelle locale, nationale et internationale, est d’identifier de nouvelles questions et pratiques de recherche pour approfondir les connaissances des systèmes socio-écologiques.L’objectif de cette initiative, basée sur une série d’ateliers organisés à l’échelle locale, nationale et internationale, est d’identifier de nouvelles questions et pratiques de recherche pour approfondir les connaissances des systèmes socio-écologiques.
Exemples d’ateliers et de forum :
- Des carrières en recherche pour les jeunes Africains
- Visites étudiantes pour réfléchir à la protection des espaces marins
- Journée Future Earth France 2019
- Atelier sur le développement d’outils pour mesurer le progrès vers la durabilité des écosystèmes canadiens
La création, à Montréal, d’un secrétariat décentralisé donne au Québec l’occasion d’être à l’avant-garde d’un mouvement unificateur et intégré, privilégiant une approche ambitieuse qui traverse les disciplines, les frontières et les modèles de développement pour répondre à un défi sociétal et environnemental majeur. Pour le Québec, le choix de Montréal comme secrétariat général procure une force d’attraction de talents locaux, nationaux et internationaux dans tous les champs de recherche liés aux sciences de l’environnement, ainsi qu’un levier pour accéder à des fonds nationaux et internationaux.
Dans les médias
- Vers une diplomatie durable, Le Devoir, 2 novembre 2019
- Le climat s’est invité dans les élections, Je vote pour la science (Radio VM), 16 octobre 2019