Le Glitch (Glitch dans l’équilibre)

Maquette de l’œuvre Le Glitch (Glitch dans l’équilibre)

Le Glitch (Glitch dans l’équilibre)
Organisme : MURAL

En cours de production. L’œuvre exprime la dualité entre l’humain et son environnement, dans le contexte d’une pandémie mondiale qui cause un glitch dans l’humanité, nous sortant de la linéarité de notre existence.


Lieu

Montréal


Équipe

Marie-Claude Marquis et Jean-René Douville-Tessier (artistes), Organisation Bleue, dont Anne-Marie Asselin, biologiste, et le Dr Pierre Chuard, biologiste et chercheur associé à l’Université Bishop.


Démarche artistique

Un virus, ça vient sous plusieurs formes et symboles. Autant que l’homme peut être perçu comme un virus pour son vaisseau qu’est la planète Terre, autant la COVID-19 utilise l’humain comme véhicule à sa propre subsistance. Qu’est-ce qu’est donc un virus réellement? Dans cette pandémie, un élément inspire surtout l’artiste : l’effort monumental de se distancier physiquement des autres. L’Internet a permis, grâce aux technologies, de se rapprocher de façon surprenante, malgré l’éloignement. Sommes-nous donc à l’abri d’un virus informatique? La COVID-19 représente pour l’artiste un glitch dans l’humanité, tel un glitch informatique, nous sortant de la linéarité de notre existence. Du jour au lendemain, rien n’est plus pareil.

L’organisme MURAL a choisi le marquage au sol afin de faire un lien avec les nombreuses indications de distanciation qui ont été déployées dans différents lieux pour rappeler aux gens de garder leur distanciation. Intégrant un escalier, l’œuvre créer par Marie-Claude Marquis représentera l’équilibre linéaire entre l’humain et l’environnement dans lequel il évolue.

Inspirée par l’esthétisme du glitch, l’œuvre qui ne se veut pas moralisatrice, utilise davantage le jeu pour partager l’information. Dans ce cas-ci, l’humain est appelé à marcher dans l’œuvre, s’y assoir ou se prendre en photo, et devenir soi-même un glitch au sein de cette œuvre symbolique et vivante.

MURAL a identifié plusieurs options d’escaliers au sein de la Ville qui sont passants, dont celles qui se trouvent dans le parc Lafontaine. Le choix de lieu dans un parc est idéal, puisqu’il représente bien le phénomène d’afflux vers les espaces verts que les habitants de Montréal ont recherchés afin de se ressourcer et reconnecter avec la nature, à la recherche d’espoir et de calme, durant cette période d’isolement difficile. L’écosystème du parc aux côtés de l’eau nous rappelle la fragilité du monde dans lequel l’espèce humaine vit, un thème lié d’autant plus à la mission de l’Organisation Bleue. Nous avons aussi identifié les escaliers du parc Jeanne-Mance, devant le monument George-Étienne Cartier, autre lieu culte des Montréalaises et Montréalaise devant le parc du Mont-Royal, le poumon de l’île de Montréal.

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