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1.8 Importance du secteur de l’enseignement supérieur dans l’exécution de la DIRD

La Figure 1‑8 permet de comparer la composition de la dépense intérieure brute en recherche et développement (DIRD) au Québec à celle d’autres territoires canadiens et pays. On constate ainsi qu’avec 55 % de sa DIRD réalisée dans le secteur des entreprises (DIRDE) en 2018, le Québec se classe à ce chapitre devant deux territoires canadiens (Prairies et Maritimes) et aussi devant une douzaine de pays de l’OCDE. Par contre, la part des entreprises se révèle encore plus élevée qu’au Québec en Colombie-Britannique (57 %), de même que dans plus d’une vingtaine d’autres pays, dont le Danemark (64 %), la France (65 %), le Royaume-Uni (68 %), l’Allemagne (69 %), les États-Unis (73 %) et Israël (88 %).

En revanche, la part du secteur de l’enseignement supérieur (DIRDES) au Québec (40 %), tout comme dans l’ensemble du Canada (42 %), se révèle plus élevée que celle de la plupart des pays de l’OCDE. Enfin, la part des ministères et laboratoires gouvernementaux (des deux paliers) au Québec (5 %) apparaît relativement faible lorsqu’on la compare à celle des autres territoires canadiens et des autres pays. Celle-ci est par exemple de 8 % en Ontario et au Japon, de 10 % aux États-Unis, de 12 % en France, de 14 % en Allemagne et Norvège et de 20 % en Nouvelle-Zélande.

Figure 1.8 Pourcentage de la DIRD selon le secteur d’exécution, 2018

Sources : Statistique Canada, Tableau 27-10-0359-01 (téléchargé le 19 mai 201); OCDE, Principaux indicateurs de la science et de la technologie. Dernière mise à jour: Mars 2021.
* L’année de référence est 2017 plutôt que 2018 pour l’Australie, la Nouvelle-Zélande et la Suisse.